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VIe JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS

VIe JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES

13 novembre 2022, XXXIIIe dimanche du temps ordinaire

Jésus Christ s’est fait pauvre à cause de vous (cf. 2 Co 8, 9)


 

  1. « Jésus-Christ […] s’est fait pauvre à cause de vous » (cf. 2 Co8, 9). C’est par ces paroles que l’Apôtre Paul s’adresse aux premiers chrétiens de Corinthe, pour donner un fondement à leur engagement de solidarité envers leurs frères dans le besoin. La Journée Mondiale des Pauvresrevient cette année encore comme une saine provocation pour nous aider à réfléchir sur notre style de vie et sur les nombreuses pauvretés actuelles.Il y a quelques mois, le monde sortait de la tempête de la pandémie en montrant des signes de reprise économique qui aurait soulagé des millions de personnes appauvries par la perte de leur emploi. S’ouvrait une perspective de sérénité, qui, sans faire oublier la douleur de la perte des proches, promettait de pouvoir enfin revenir aux relations interpersonnelles directes, de se rencontrer à nouveau sans contraintes ni restrictions. Et voici qu’une nouvelle catastrophe s’est présentée à l’horizon, destinée à imposer au monde un scénario différent.

La guerre en Ukraine est venue s’ajouter aux guerres régionales qui, ces dernières années, ont semé mort et destructions. Mais ici, le cadre se présente de manière plus complexe à cause de l’intervention directe d’une « superpuissance » qui entend imposer sa volonté contre le principe d’autodétermination des peuples. Des scènes de tragique mémoire se répètent et, une fois de plus, les chantages réciproques de certains puissants couvrent la voix de l’humanité qui appelle à la paix.

  1. Combien de pauvres l’absurdité de la guerre engendre- t-elle ! Partout où l’on regarde, on constate combien la violence frappe les personnes sans défense et les plus faibles ; déportations de milliers de personnes, surtout des garçons et des filles, pour les déraciner et leur imposer une autre identité. Les paroles du Psalmiste face à la destruction de Jérusalem et à l’exil des jeunes juifs redeviennent actuelles : « Au bord des fleuves de Babylone / nous étions assis et nous pleurions/ nous souvenant de Sion. / Aux saules des alentours / nous avions pendu nos harpes, /c’est là que nos vainqueurs / nous demandèrent des chansons, / et nos bourreaux, des airs joyeux / […] Comment chanterions-nous un chant du Seigneur / sur une terre étrangère ? » (Ps137, 1-4).

Des millions de femmes, d’enfants et de personnes âgées sont contraints de braver le danger des bombes en cherchant refuge pour se mettre à l’abri dans les pays voisins, en tant que personnes déplacées. Ceux qui restent dans les zones de conflit vivent chaque jour avec la peur et le manque de nourriture, d’eau, de soins médicaux et surtout d’affection. Dans ces circonstances, la raison s’obscurcit et ce sont les personnes ordinaires qui en subissent les conséquences, et qui viennent s’ajouter au nombre déjà élevé de pauvres. Comment donner une réponse adéquate capable d’apporter soulagement et paix à tant de personnes laissées à la merci de l’incertitude et de la précarité?

  1. La 6èmeJournée Mondiale des Pauvresse place dans ce contexte si contradictoire, avec l’invitation – reprise de l’Apôtre Paul – à garder le regard fixé sur Jésus qui, « de riche, s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté » (2 Co 8, 9). Lors de sa visite à Jérusalem, Paul avait rencontré Pierre, Jacques et Jean qui lui avaient demandé de ne pas oublier les pauvres. La communauté de Jérusalem, en effet, se trouvait dans de graves difficultés à cause de la famine qui avait frappé le pays. Et l’Apôtre s’était immédiatement occupé d’organiser une grande collecte en faveur de ces pauvres. Les chrétiens de Corinthe se montrèrent très sensibles et disponibles. Sur les indications de Paul, chaque premier jour de la semaine, ils rassemblaient ce qu’ils avaient pu économiser et tous étaient très généreux.

Comme si le temps ne s’était jamais écoulé depuis lors, chaque dimanche, nous aussi, au cours de la célébration de la sainte Eucharistie, nous accomplissons le même geste en mettant en commun nos offrandes afin que la communauté pourvoie aux besoins des plus pauvres. C’est un signe que les chrétiens ont toujours accompli avec joie et sens de responsabilité, pour qu’aucun frère ou sœur ne manque du nécessaire. Le récit de saint Justin, qui, au deuxième siècle, décrivait à l’empereur Antonin le Pieux la célébration dominicale des chrétiens, en témoignait déjà :« Le jour qu’on appelle “le jour du soleil”, tous, dans les villes et à la campagne, se réunissent dans un même lieu : on lit les mémoires des apôtres et les écrits des prophètes, autant que le temps le permet. […] Puis a lieu la distribution et le partage des choses consacrées à chacun et l’on envoie leur part aux absents par le ministère des diacres. Ceux qui sont dans l’abondance, et qui veulent donner, donnent librement chacun ce qu’il veut, et ce qui est recueilli est remis à celui qui préside. Il assiste les orphelins, les veuves, les malades, les indigents, les prisonniers, les hôtes étrangers, en un mot, il secourt tous ceux qui sont dans le besoin » (Première Apologie, LXVII, 1-6).

  1. Revenant à la communauté de Corinthe, l’engagement commença à faiblir après l’enthousiasme initial, et l’initiative proposée par l’Apôtre perdit de son élan. C’est la raison qui poussa Paul à écrire avec passion pour relancer la collecte : « Allez jusqu’au bout de la réalisation : comme vous avez mis votre ardeur à prendre cette décision, ainsi vous irez jusqu’au bout, selon vos moyens » (2 Co8, 11).

Je pense en ce moment à la disponibilité de populations entières qui, ces dernières années, ont ouvert leurs portes pour accueillir les millions de réfugiés des guerres au Moyen-Orient, en Afrique centrale et maintenant en Ukraine. Les familles ont ouvert largement leurs maisons pour faire de la place à d’autres familles, et les communautés ont accueilli avec générosité nombre de femmes et d’enfants pour leur offrir la dignité qui leur est due. Cependant, plus le conflit se prolonge, plus ses conséquences s’aggravent. Les peuples qui accueillent ont de plus en plus de mal à assurer la continuité du secours ; les familles et les communautés commencent à ressentir le poids d’une situation qui va au-delà de l’urgence. C’est le moment de ne pas faiblir et de renouveler la motivation initiale. Ce que nous avons commencé doit être achevé avec la même responsabilité.

  1. La solidarité, en effet, c’est précisément ceci : partager le peu que nous avons avec ceux qui n’ont rien, afin que personne ne souffre. Plus grandit le sens de la communauté et de la communion comme style de vie, et plus la solidarité se développe. D’ailleurs, il faut considérer qu’il y a des pays où, au cours de ces décennies, s’est réalisée une croissance significative de bien-être pour de nombreuses familles, qui ont atteint une sûreté de vie. C’est un résultat positif de l’initiative privée et des lois qui ont soutenu la croissance économique, associées à une incitation concrète aux politiques familiales et à la responsabilité sociale. Le patrimoine de sécurité et de stabilité atteint peut maintenant être partagé avec ceux qui ont été contraints de quitter leur maison et leur pays pour se sauver et survivre. En tant que membres de la société civile, maintenons vif l’appel aux valeurs de liberté, de responsabilité, de fraternité et de solidarité. Et comme chrétiens, retrouvons toujours dans la charité, dans la foi et dans l’espérance le fondement de notre être et de notre agir.
  2. Il est intéressant d’observer que l’Apôtre ne veut pas contraindre les chrétiens en les obligeant à une œuvre de charité. Il écrit en effet : « Ce n’est pas un ordre que je donne » (2 Co8, 8). Au contraire, il entend « vérifier l’authenticité » de leur amour dans l’attention et la sollicitude aux pauvres (cf. ibid.). Le fondement de la demande de Paul est certainement la nécessité d’une aide concrète, mais son intention va plus loin. Il invite à réaliser la collecte afin qu’elle soit signe de l’amour, comme Jésus Lui-même en a témoigné. En somme, la générosité envers les pauvres trouve sa motivation la plus forte dans le choix du Fils de Dieu qui a voulu se faire pauvre Lui-même.

L’Apôtre, en effet, ne craint pas d’affirmer que ce choix du Christ, son “dépouillement”, est une « grâce », voire « la libéralité de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Co 8, 9), et ce n’est qu’en l’accueillant que nous pouvons donner une expression concrète et cohérente à notre foi. L’enseignement de tout le Nouveau Testament trouve son unité autour de ce thème qui se reflète également dans les paroles de l’apôtre Jacques : « Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est, et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était. Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi » (Jc 1, 22-25).

  1. Face aux pauvres, on ne fait pas de rhétorique, mais on se retrousse les manches et on met la foi en pratique par une implication directe qui ne peut être déléguée à personne. Parfois, une forme de relâchement peut prendre le dessus, conduisant à des comportements incohérents, comme l’indifférence envers les pauvres. Il arrive aussi que certains chrétiens, par attachement excessif à l’argent, s’enlisent dans le mauvais usage des biens et du patrimoine. Ce sont des situations qui manifestent une foi faible et une espérance molle et myope.

Nous savons que le problème n’est pas l’argent lui-même, car il fait partie de la vie quotidienne des personnes et des relations sociales. Ce sur quoi nous devons réfléchir, c’est plutôt la valeur que l’argent a pour nous : il ne peut pas devenir un absolu, comme s’il était le but principal. Un tel attachement empêche de regarder de manière réaliste la vie de tous les jours et brouille le regard en empêchant de voir les besoins des autres. Rien de plus néfaste ne peut arriver à un chrétien ou à une communauté que d’être ébloui par l’idole de la richesse qui finit par enchaîner à une vision de la vie éphémère et défaillante.

Il ne s’agit donc pas d’avoir un comportement d’assistance envers les pauvres, comme c’est souvent le cas ; il faut au contraire s’engager pour que personne ne manque du nécessaire. Ce n’est pas l’activisme qui sauve, mais l’attention sincère et généreuse permettant de s’approcher d’un pauvre comme d’un frère qui tend la main, me faisant sortir de la torpeur dans laquelle je suis tombé. Par conséquent, « personne ne devrait dire qu’il reste loin des pauvres parce que ses choix de vie lui font porter davantage d’attention à d’autres tâches. Ceci est une excuse fréquente dans les milieux académiques, d’entreprise ou professionnels, et même ecclésiaux. […] Personne ne peut se sentir exempté de la préoccupation pour les pauvres et pour la justice sociale » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 201). Il est urgent de trouver de nouvelles voies qui puissent dépasser l’idée de ces politiques sociales « conçues comme une politique vers les pauvres, mais jamais avec les pauvres, jamais des pauvres, et encore moins insérée dans un projet réunissant les peuples » (Enc. Fratelli tutti, n. 169). Il faut plutôt tendre à adopter l’attitude de l’Apôtre qui pouvait écrire aux Corinthiens : « Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité » (2 Co 8, 13).

  1. Il y a un paradoxe difficile à accepter, aujourd’hui comme hier, car il se heurte à la logique humaine : il y a une pauvreté qui rend riche. Rappelant la “grâce” de Jésus-Christ, Paul veut confirmer ce qu’il a lui-même prêché, à savoir que la vraie richesse ne consiste pas à accumuler « de trésors sur la terre, là où les mites et les vers les dévorent, où les voleurs percent les murs pour voler » (Mt6, 19), mais se trouve dans un amour mutuel qui fait porter les fardeaux les uns des autres afin que personne ne soit abandonné ou exclu. L’expérience de faiblesse et de limitations que nous avons vécue ces dernières années, et maintenant la tragédie d’une guerre aux répercussions mondiales, doivent nous enseigner une chose de décisive : nous ne sommes pas au monde pour survivre, mais pour qu’une vie digne et heureuse soit permise à chacun. Le message de Jésus nous montre la voie et nous fait découvrir qu’il existe une pauvreté qui humilie et tue, et qu’il existe une autre pauvreté, la sienne, qui libère et rend serein.

La pauvreté qui tue, c’est la misère, fille de l’injustice, de l’exploitation, de la violence et de l’injuste répartition des ressources. C’est la pauvreté désespérée, sans avenir, parce qu’elle est imposée par la culture du rejet qui n’offre ni perspectives ni issues. C’est la misère qui, pendant qu’elle impose une condition d’extrême indigence, affecte aussi la dimension spirituelle, laquelle, même si elle est souvent négligée, existe cependant et compte. Quand la seule loi devient celle du calcul du gain au final, il n’existe plus de freins à la logique d’exploitation des personnes : les autres ne sont que des moyens. Le juste salaire, le juste horaire de travail n’existent plus, et de nouvelles formes d’esclavage sont créées, subies par des personnes qui n’ont pas d’alternative et qui doivent accepter cette injustice empoisonnée afin de grappiller un minimum pour leur subsistance.

La pauvreté qui libère, en revanche, est celle qui se place devant nous comme un choix responsable pour s’alléger du lest et se concentrer sur l’essentiel. En fait, on rencontre souvent ce sentiment d’insatisfaction que beaucoup éprouvent car ils sentent leur manquer quelque chose d’important, et partent à sa recherche comme des personnes errantes, sans but. Désireux de trouver ce qui peut les satisfaire, ils ont besoin d’être orientés vers les petits, les faibles, les pauvres pour comprendre finalement ce dont ils ont vraiment besoin. Rencontrer les pauvres permet de mettre fin à beaucoup d’anxiétés et de peurs inconsistantes, d’atteindre ce qui compte vraiment dans la vie et que personne ne peut nous voler : l’amour vrai et gratuit. Les pauvres, en réalité, avant d’être objet de notre aumône, sont des sujets qui nous aident à nous libérer des liens de l’inquiétude et de la superficialité.

Un père et docteur de l’Église, saint Jean Chrysostome, dans ses écrits où l’on rencontre de fortes dénonciations contre le comportement des chrétiens envers les plus pauvres, écrivait : « Si vous ne croyez point que la pauvreté produise la richesse, pensez à votre Maître, et vous n’aurez plus de doute. Car s’il n’était pas devenu pauvre, vous ne seriez pas devenu riche. Chose étonnante pourtant, que la pauvreté ait enrichi la richesse ! C’est qu’ici, par le mot “richesse”, Paul entend la science de la piété, la purification de nos péchés, la justice, la sanctification, et les biens innombrables que Dieu nous a procurés » (Homélies sur la Deuxième Lettre aux Corinthiens, 17, 1).

  1. Le texte de l’Apôtre auquel se réfère cette 6èmeJournée Mondiale des Pauvresprésente le grand paradoxe de la vie de foi : la pauvreté du Christ nous enrichit. Si Paul a pu donner cet enseignement – et l’Église le diffuser et en témoigner au fil des siècles – c’est parce que Dieu, en son Fils Jésus, a choisi et suivi cette voie. S’il s’est fait pauvre pour nous, alors notre vie elle-même en est illuminée et transformée, et acquiert une valeur que le monde ne connaît pas et ne peut donner. La richesse de Jésus c’est son amour qui ne se ferme à personne et va à la rencontre de tous, en particulier de ceux qui sont marginalisés et privés du nécessaire. Par amour, il s’est dépouillé et a assumé la condition humaine. Par amour, il est devenu un serviteur obéissant, jusqu’à mourir et mourir sur la croix (cf. Ph 2, 6-8). Par amour, il s’est fait « le pain de vie » (Jn 6, 35), afin que personne ne manque du nécessaire et puisse trouver la nourriture qui nourrisse pour la vie éternelle. Encore de nos jours, il semble difficile, comme ce l’était alors pour les disciples du Seigneur, d’accepter cet enseignement (cf. Jn 6, 60) ; mais la parole de Jésus est claire. Si nous voulons que la vie l’emporte sur la mort et que la dignité soit délivrée de l’injustice, le chemin c’est le sien : il consiste à suivre la pauvreté de Jésus-Christ, partageant la vie par amour, rompant le pain de son existence avec les frères et sœurs, en commençant par les derniers, ceux qui manquent du nécessaire, pour que l’égalité soit faite, pour que les pauvres soient délivrés de la misère et les riches de la vanité, toutes deux sans espérance.
  2. Le 15 mai dernier, j’ai canonisé Frère Charles de Foucauld, un homme qui, né riche, a tout abandonné pour suivre Jésus et devenir avec lui pauvre et frère de tous. Sa vie d’ermite, d’abord à Nazareth puis dans le désert saharien, faite de silence, de prière et de partage, est un témoignage exemplaire de pauvreté chrétienne. Il nous sera bon de méditer ses paroles : « Ne méprisons pas les pauvres, les petits ; non seulement ce sont nos frères en Dieu, mais ce sont ceux qui imitent le plus parfaitement Jésus dans sa vie extérieure : ils nous représentent parfaitement Jésus, l’Ouvrier de Nazareth. Ils sont les aînés parmi les élus, les premiers appelés au berceau du Sauveur. Ils furent la compagnie habituelle de Jésus, de sa naissance à sa mort. Honorons-les, honorons en eux les images de Jésus et de ses saints parents […]. Prenons pour nous [la condition] qu’il a prise pour lui-même […].Ne cessons jamais d’être en tout pauvres, des frères des pauvres, des compagnons des pauvres, soyons les plus pauvres des pauvres comme Jésus, et comme lui, aimons les pauvres et entourons-nous d’eux » [1]. Pour Frère Charles, ce ne furent pas seulement des mots, mais un style de vie concret l’amenant à partager avec Jésus le don même de la vie.

Que cette 6ème Journée Mondiale des Pauvres devienne une occasion de grâce pour faire un examen de conscience personnel et communautaire et nous demander si la pauvreté de Jésus-Christ est notre fidèle compagne de vie.

Rome, Saint-Jean-du-Latran, 13 juin 2022, Mémoire de saint Antoine de Padoue.

 

FRANÇOIS

[1]Méditation n. 263 sur Lc 2, 8-20 : C. de Foucauld, La Bonté de Dieu. Méditations sur les saints Évangiles (1), Nouvelle Cité, Montrouge 1996, pp. 214-216.

 

Père Jean-Chilair Boncoeur


Installation du Père Jean-Chilair BONCŒUR

Curé de la Communauté de Paroisses de la Vallée de Villé

 


Le 11 septembre 2022, le Père Jean-Chilair BONCŒUR a été installé comme curé de la Communauté de Paroisses de la Vallée de Villé, de l’archidiocèse de Strasbourg. Ce fut au cours d’une célébration eucharistique, présidée par le Chanoine Christian KAMENISCH, Vicaire épiscopal de la région pastorale de Centre-Alsace, en présence du Père Paul DOSSOUS, Supérieur général de notre Institut missionnaire. À sa deuxième année d’ordination, le Père Amoce-Fraïme LOUIS a été présenté comme prêtre coopérateur pour former équipe avec le Père Jean-Chilair BONCOEUR.

 


Avant d’arriver dans l’archidiocèse de Strasbourg, le Père Jean-Chilair BONCŒUR avait servi durant vingt années dans le diocèse de Saint-Brieuc & Tréguier, dans les Côtes-d’Armor. Il y avait commencé sa mission d’abord à Lanion, avant de devenir, le dimanche 22 septembre 2002, curé de la paroisse de Maël-Carhaix, avec ses huit clochers.

En présence du Père Michel Ménard, alors Supérieur général de notre Institut missionnaire, il avait été installé à son poste par le Père Guy MARZIN, ayant été délégué par Mgr Lucien FRUCHAUD (19 septembre 1992 – 20 août 2010), alors évêque titulaire du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier.

Du 1er septembre 2010 au 1er septembre 2018, le Père haïtien Jean-Chilair BONCŒUR aura servi durant huit années comme curé de la grande paroisse de Matignon/Saint-Cast. Ensuite, aux côtés de Mgr Gilles REITHINGER – devenu évêque, le 4 juillet 2021 – et le Père Paul DOSSOUS, Supérieur général de notre Institut Missionnaire, Mgr Denis MOUTEL, évêque de Saint-Brieuc & Tréguier, a installé le Père Jean-Chilair BONCOEUR dans sa charge de curé des paroisses de Paimpol et Plouha. Ce fut en l’église paroissiale de Plouha, au cours de la célébration liturgique du dimanche 30 septembre 2018.

Aujourd’hui, le Père Jean-Chilair BONCOEUR est en train de poursuivre sa mission et sa vie de prêtre missionnaire dans une ambiance culturelle tout autre de ce qu’il a connu en Bretagne et plus particulièrement dans les Côtes-d’Amor, où il est arrivé à l’âge de 31 ans. Dans le Bas-Rhin, il en découvre jour après jour les réalités ecclésiales et culturelles nécessitant de lui un effort conscient et constant d’insertion et d’accueil pour remplir convenablement sa tâche pastorale et missionnaire. Comme ce fut le cas avec la langue et la culture bretonnes, le Père Jean-Chilair BONCOEUR saura intégrer la langue alsacienne, compendium linguistique dominé par les dialectes alémaniques du Rhin supérieur. S’inscrivant dans une continuité collinaire avec une succession de trois paliers de collines – collines lœssiques, collines sous-vosgiennes et collines du piémont –, le paysage alsacien le changera également de celui auquel il s’était habitué durant une vingtaine d’années dans les Côtes-d’Armor, avec la mer toute proche, ainsi que ses presqu’îles et ses îles.

Il doit s’habituer également à une vie ecclésiale dont l’existence d’un concordat influence radicalement la manière d’organiser la vie pastorale.

Nous lui souhaitons une fructueuse mission – eine erfolgreiche Mission – dans ce beau diocèse de l’est de la France.

Le Père Jean-Chilair BONCŒUR est membre de la Société des Prêtres de Saint-Jacques. Il est d’origine haïtienne. Nous le confions à vos prières, ainsi que le Père Amoce-Fraïme LOUIS.

Contre l’insécurité en Haïti

ARCHEVECHE DE PORT-AU-PRINCE

6, rue Saint-Laurent,
B.P. : 538, HT 6110
Port-au-Prince, Haïti (VI.)

Service officiel


Message de l’Archevêque de Port-au-Prince

  1. Attentif aux cris des hommes et des femmes qui subissent le poids de la situation sociopolitique et économique catastrophique du pays, l’Archevêque de Port-au-Prince élève haut sa voix en communion avec tous les prêtres, les religieux, l’ensemble des fidèles et toutes les personnes de bonne volonté, pour exprimer son indignation et sa protestation face à l’ampleur de la violence des gangs armés, particulièrement ce qui se passe à Cité Soleil.

Une fois de plus, nous nous sentons interpellés et nous sommes inquiets quant à l’avenir du pays. Nous en appelons à la conscience humaine, chrétienne et patriotique des uns et des autres, en particulier à la responsabilité des autorités de l’État pour qu’elles s’élèvent à la hauteur de leur tâche. Nous en appelons également à la conscience responsable des membres des représentations diplomatiques pour que la clameur de ce peuple meurtri ne les laisse point indifférents.

  1. Dans un pays déjà marqué par tant de misères et de souffrances, la violence et l’insécurité deviennent le lot quotidien des gens. En plus des cas d’enlèvements avec demande d’énormes rançons, les bandits armés décident parfois de s’affronter pour l’occupation de territoires, causant de nombreuses victimes au sein de la population civile.

Le vendredi 8 juillet, de très tôt, des gangs lourdement armés, opérant dans la Capitale en toute impunité, ont attaqué plusieurs quartiers de Cité Soleil. Les témoignages recueillis attestent de la terreur que ces bandits ont semée dans ces quartiers. Les corps des individus tués au cours des affrontements sont abandonnés dans les rues et les habitants respirent encore l’odeur des morts.

À certains endroits, les belligérants empêchent le fonctionnement des institutions qui fournissent des services essentiels à la population. Ils utilisent des engins lourds pour démolir des maisons de certains habitants. Cité Soleil est à feu et à sang. Où est le Gouvernement ? Où sont les responsables de la Justice et de la Sécurité publique ?

L’insécurité est en train de gangréner la région métropolitaine. De la Croix-des-Bouquets à Canaan, de Torcel à Pernier, de Cité-Soleil à Martissant, de Frères à Laboule 12, la liberté de circulation, le droit à la vie et le droit d’accès aux services fondamentaux sont quotidiennement violés.

Les bandits, quant à eux, semblent Jouir d’une liberté sans borne. Ils tiennent des réunions pour préparer leurs attaques. Pire encore, les réseaux sociaux leur offrent une large audience auprès du public dans le mépris le plus absolu de la souffrance et du droit des victimes d’obtenir justice et réparation.

  1. Quand va-t-on arrêter ces violences, ces tueries ? Qui freinera la montée au calvaire du peuple haïtien ? En quoi consiste la proximité des pays dits amis d’Haïti ? À quoi servent les diverses rencontres internationales sur la situation d’Haïti ?

D’où proviennent ces armes et ces munitions qui alimentent l’activité des gangs dans le pays ? Comment peuvent-elles aussi facilement passer les contrôles douaniers et être acheminées à leurs destinataires ? À qui profite cette violence qui risque d’anéantir notre avenir de peuple ? Comment, dans ce contexte, restaurer l’autorité de l’État ? Ce sont des questions vitales qui attendent une réponse dans les différentes interventions des membres du gouvernement.

Le peuple est en droit d’attendre une action immédiate de la part des Forces de l’ordre pour le désarmement des bandes illégales, peu importe leur appui politique ou économique.

  1. La mémoire de ceux qui sont tués à Cité Soleil et partout dans le pays, les souffrances de ceux qui portent les cicatrices des actes criminels et du kidnapping, la misère des plus pauvres, doivent nous porter à trouver un consensus raisonnable pour sortir de cette situation. Notre histoire et notre dignité doivent infuser « en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d’une cohabitation respectueuse et pacifique, pour la gloire de Dieu et le bien de tous  » pour répéter le Pape François. (Invocation pour la paix).
  2. Signe d’espérance, au milieu d’un peuple meurtri, l’Église dit aux tueurs : « Arrêtez le massacre ! » Elle élève vers Dieu ses cris en prières pour tant de vies brisées et tant d’espoirs déçus.

Que la Vierge Marie, Notre-Dame du Perpétuel Secours nous assiste de sa présence maternelle et intercède pour nous !

Visite du Supérieur général à Haïti

Visite du Supérieur général à Haïti,
juin 2022


La réalité sécuritaire du pays invite à une grande prudence. Les nombreux cas de personnes victimes de l’insécurité qui continue de frapper Haïti ont amené les Responsables de l’Institut à supprimer ou à reporter des voyages envisagés longtemps à l’avance. Mais, certaines réalités et certaines urgences ont rendu nécessaire de prendre des risques. C’est dans ce contexte que le Supérieur général, le Père Paul DESSOUS a effectué un voyage de deux semaines à la Région sociétaire Haïti. Conformément aux objectifs fixés, son séjour était organisé pour rencontrer les séminaristes, les Prêtres de Saint-Jacques et différents partenaires, dont des évêques.

Aussi le Père Paul DESSOUS n’allait-il pas tarder à se mettre au travail, une fois rendu à destination, pour animer deux sessions : l’une avec les séminaristes de Saint-Jacques, et l’autre avec les confrères. Il a pu réaliser ces deux rencontres sans difficulté particulière.

Avec ses rencontres avec d’autres autorités et personnalités locales, le Supérieur général a pu faire le point sur l’état de la Région et de la mission des Pères. Il a su évaluer l’avancement des séminaristes qu’il a dument rencontrés. Sa rencontre avec l’équipe des formateurs lui aura permis de mieux saisir les enjeux actuels de la formation des futurs prêtres de Saint-Jacques dans un contexte socio-politique instable et incertain.

Le Père Paul DOSSOUS a été en admiration devant la forte résilience de la population qui, contre vents et marrées, continue de vaquer à ses activités. Il pouvait avoir l’impression à certains moments que le pays avait retrouvé de la stabilité. Mais, rien, de fait, ne lui conduisait à ignorer la réalité critique que connaît le pays en matière de crise économique, politique et sociale. Au train où vont les choses, un retour à la normale au niveau de la gouvernance du pays ne semble pas s’annoncer pour tout de suite. Cette forte incertitude politique n’arrange en rien le sort de l’ensemble de la population, des plus pauvres et des plus vulnérables en particulier, qui doivent encore faire face aux aléas climatiques.

Avec le retour du Supérieur général en France, nous avons été heureux de recevoir les bonnes nouvelles des confrères, pleins de courage et déterminés à poursuivre leur mission au cœur de l’Église et auprès de la population. Heureux de les savoir au travail pour aider par tous les moyens à rêver, à faire naître l’espérance, et s’impliquer avec d’autres à envisager et à construire un avenir meilleur pour tous.

Nous confions à vos prières Haïti, nos confrères prêtres de la Société et de l’Église locale en général, nos séminaristes et tous leurs formateurs, et tout le peuple haïtien. Nous remercions le Seigneur de ce que tout se soit bien passé lors de la visite du Père Paul DOSSOUS à Haïti.

Père Georgino RAMEAU, spsj

LITURGIA EM TEMPOS DE DISTANCIAMENTO SOCIAL E PÓS-PANDEMIA

 

 “Se pudemos aprender algo em todo este tempo, é que ninguém se salva sozinho. É o sopro do Espírito que abre horizontes, desperta a fraternidade para dizer ‘presente’ perante a enorme e inadiável tarefa que nos espera. É urgente discernir e encontrar a pulsação do Espírito para dar impulso, juntamente com outros, a dinâmicas que possam testemunhar e canalizar a nova vida que o Senhor quer gerar neste momento concreto da história. Este é o momento propício para encontrar a coragem de uma nova imaginação possível, com o realismo que só o Evangelho nos pode oferecer.” Papa Francisco. Os impactos causados por essa pandemia ainda não podem ser calculados ou medidos, mas sabemos que são e serão muito grandes. Nem o mundo nem nós seremos os mesmos.

É certo que cada um de nós está fazendo e deverá fazer leituras próprias do caminho percorrido, durante esse período de duração da pandemia. Prejuízos e saldos serão contabilizados não somente agora, mas na trajetória a seguir. No entanto, de modo objetivo, podemos acenar para três aspectos pessoais que merecem reflexão: 1) A superação do egoísmo: mais do que nunca sentimos o quanto dependemos uns dos outros. Ficar em casa e usar máscaras quando saímos, por exemplo, foi fundamental para garantir a nossa saúde, mas também a dos nossos semelhantes.

2) A pergunta pelo essencial da vida: a triste realidade do contágio do coronavírus e a realidade de tantas mortes trágicas nos fizeram enxergar que de nada adianta poder ou dinheiro nessa hora. Todos somos vítimas em potencial.

3) O reforço das virtudes da fé, da esperança e da caridade: essas virtudes, ensina-nos a Igreja, são dons de Deus. No entanto, exigem nossa acolhida e nossa resposta diária.

 A pandemia nos cobrou criatividade e até quebra de resistências, em alguns aspectos. Também nos fez pensar em resgates e ampliação de concepções.  A Igreja sempre se atualiza, ou, como preferem os mais clássicos, é semper reformanda, sem deixar de ser fiel à sua vocação primeira. Exemplificando: quando pensávamos que poderia haver uma catequese à distância, via mídias sociais? Celebrar em casa, com os familiares, para a maioria de nós, parecia coisa somente dos primeiros tempos do cristianismo… ainda mais, sem a figura do padre. Perguntas, as mais variadas, logo começaram a aparecer: catequese por WhatsApp vale? É possível ao catequista fazer-se presente na vida do catequizando, não estando fisicamente perto dele, mas virtualmente? Na internet há afeto? E uma parcela significativa de catequizandos que não tem acesso às mídias sociais, como atingi-la? Missa pela TV ou mídias sociais vale? Existe mesmo essa tal de “comunhão espiritual”? Dá para ficar tanto tempo sem a comunhão eucarística? Mas, o leigo pode presidir celebrações e até dar bênçãos? Isso não é “coisa de padre”? Mais uma vez, temos mais perguntas do que respostas.  O Papa Francisco tem insistido na necessidade de buscarmos novas linguagens e meios para a evangelização e a catequese. Ele diz: “É preciso ter a coragem de encontrar os novos sinais, os novos símbolos, uma nova carne para a transmissão da Palavra, as diversas formas de beleza que se manifestam em diversos âmbitos culturais, incluindo aquelas modalidades não convencionais de beleza que podem ser pouco significativas para os evangelizadores, mas tornaram-se particularmente atraentes para os outros”

 

Padre Othon ETIENNE, spsj.

Haïti : libération de 3 otages

Note de Presse n° 7


Aujourd’hui, 23 avril 2021, au treizième jour de la prise d’otage de nos sœurs et de nos frères à Port-au-Prince, nous ressentons un peu de soulagement avec la libération de trois des otages, survenue dans l’après-midi du 22 avril 2021.

Les personnes libérées sont : Père Hugues Baptiste, Prêtre de l’Archidiocèse du Cap-Haïtien, Sœur Anne Marie Dorcélus (Congrégation des Petites Sœurs de Sainte Thérèse) et la demoiselle Lovely Joseph, Sœur du Père Jean Anel Joseph. Cela ramène à quatre les personnes libérées, en comptant Madame Oxane Dorcélus, ayant obtenu sa libération quelques jours auparavant.

Nous continuons notre neuvaine de prière pour obtenir la libération des autres otages : les Pères Evens Joseph, Michel Briand, Jean Nicaisse Milien, Joël Thomas, Sœur Angès Bordeau (Providence de la Pommeraye), et monsieur Welder Joly, encore entre les mains des ravisseurs.

Nous prions aussi pour nos équipes en Haïti ainsi que pour toutes les autorités haïtiennes et françaises engagées avec nous pour trouver une issue heureuse à la séquestration de nos frères et sœurs.

Que Notre Dame du Perpétuel-Secours, Patronne d’Haïti et de notre Institut Missionnaire, intercède pour nous.

Nous vous en remercions.

Père Georgino RAMEAU
Secrétaire Général de la Société des Prêtres de Saint-Jacques

 

Irmãs Josefinas : Rosita PAIVA

PROCESSO

DE BEATIFICAÇÃO E CANONIZAÇÃO

DE ROSITA PAIVA

Rosita Paiva agora é serva de Deus. Deo Gratias!

 

 


Rosita Paiva

Rosita Paiva nasceu em 13 de março de 1909, em Lábrea/Amazonas. Fundou, juntamente com Mons. Luis de Carvalho Rocha e Dom Antonio de Almeida Lustosa, o Instituto Josefino (Congregação das irmãs Josefinas) na Arquidiocese de Fortaleza, CE/ Brasil, (1933 – 1949). Espírito de fé, ardor missionário, obediência à vontade de Deus, confiança na Divina providência, zelo pelos sacerdotes e amor aos pobres, são algumas das virtudes que marcam a sua personalidade forte e ao mesmo tempo sensível e terna.

Faleceu em 19 de agosto de 1991, em Campo Maior/Piaui. Seus restos mortais se encontram na Casa Mãe das Josefinas à Rua J. da Penha, 55 – Centro- Fortaleza/Ceará / Brasil.

 A data 03 de fevereiro de 2021 é marcante para a vida do Instituto Josefino. Foi neste dia que a Santa Sé autorizou a abertura do processo de Beatificação e Canonização da nossa fundadora mãe e amiga Rosita Paiva. Está decretado, Rosita Paiva é para a Igreja a Serva de Deus.

Para nós josefinas esta boa nova é expressão do carinho de Deus para conosco e para com toda a humanidade. É bênção generosa de Deus para o Instituto e motivo de profunda alegria para todas nós.

Louvamos e agradeçamos a Deus pelas bênçãos derramadas sobre o nosso Instituto com o propósito de reavivarmos a chama de Deus em nós e intensificarmos nossa opção pela vida.

Que nosso pai e protetor São José nos ensine a viver cada vez mais a nossa vida de fé e que nossa Mãe, Maria Rainha dos Mártires, esteja à frente desta peregrinação rumo à santidade desta serva de Deus. Coloquemos esta causa nas mãos de Deus e sigamos confiantes, acompanhando cada passo deste processo de conquista da santidade de Rosita Paiva.

DATAS MARCANTES:

03/02/21 – Data histórica: Comunicação do Arcebispo Dom José Antonio sobre a chegada do Nihil Obstat da Congregação da causa dos santos. À Rosita Paiva foi concedido o título de Serva de Deus.

11/02/21 – Sessão Solene de abertura do processo de Beatificação e Canonização de Rosita Paiva na residência episcopal, presidida pelo Arcebispo Dom José Antonio Aparecido Tosi Marques e oficiais do Tribunal eclesiástico, com a presença da Superiora Geral Maria Bernardete Gonçalves de Paula, representante do autor da causa.

21/02/21 – Aprovação da oração da Serva de Deus Rosita Paiva pelo Arcebispo Dom José Antônio.

 “Cada dia que passa é graça que o Bom Deus nos dá. “ (Rosita Paiva)


Procès de Béatification
et de Canonisation de Rosita Paiva

Rosita Paiva est maintenant Servante de Dieu ! Deo Gratias !


ROSITA PAIVA

Rosita Paiva est née le 13 mars 1909, à Lábrea/Amazonas. Ele fonda, avec Mgr Luis de Cavalho Rocha et Dom Antônio de Almeida Lustosa, la Congrégation des Sœurs Josefinas, dans l’Archidiocèse de Fortaleza, CE/Brésil (1933-1949). Esprit de foi, ardeur missionnaire, obéissance à la volonté de Dieu, confiance en la Divine Providence, zèle pour les Prêtres et amour pour les pauvres, sont quelques-unes des vertus qui marquent sa personnalité à la fois forte, sensible et tendre.

Elle est décédée le 19 août 1991, à Campo Maior/Piaui. Ses restes mortuaires reposent à la Maison Mère des Sœurs Josefinas, rue J. da Penha, 55, Centro, Fortaleza /Ceará, Brésil.

Le 3 février 2021 est une date particulière pour la vie de l’Institut des Sœurs Josefinas. En effet, le Saint-Siège a autorisé en ce jour le procès de Béatification et de Canonisation de notre Fondatrice Mère et amie Rosita Paiva. Est décrété, Rosita Paiva est pour l’Église la Servante de Dieu.

Pour nous autres, Josefinas, cette bonne nouvelle est expression de la tendresse de Dieu envers nous et envers l’humanité entière. C’est une bénédiction généreuse de Dieu pour notre Institut et motif de profonde allégresse pour nous toutes.

Louons et remercions Dieu pour les bénédictions versées sur notre Institut dont le but est de réaviver l’appel de Dieu en nous et pour nous aider à intensifier notre option pour la vie.

Que notre Père et Protecteur Saint Joseph nous enseigne à vivre chaque fois plus notre vie de foi et que notre Mère, Marie Reine des Martyres, nous précède dans ce pèlerinage en route vers la sainteté de cette Servante de Dieu. Déposons cette cause entre les mains de Dieu et suivons dans la confiance, en accompagnant chaque étape de ce procès de Sainteté de Rosita Paiva.


Dates marquantes :

03 mars 2021. Date historique : COMMUNICATION de l’Archevêque Dom José Antonio sur l’arrivée du NIHIL OBSTAT de la Congrégation de la cause des saints. À Rosita Paiva fut concédé le titre de Servante de Dieu.

11 février 2021. Session solennelle d’ouverture du procès de béatification et de canonisation de Rosita Paiva à la résidence épiscopale, présidée par l’Archevêque Dom José Antonio Aparecido Tosi Marques et les officiels du Tribunal ecclésiastique, en présence de la Supérieure Générale Maria Bernadete Gonçalves de Paula, représentant de l’auteur de la cause.

21 février 2021. Approbation de la prière de la Servante de Dieu Rosita Paiva par l’Archevêque Dom José Antônio.

« Chaque jour qui passe est une grâce que le Bon Dieu nous donne ».
(Rosita Paiva).


Traduction du portugais au français : Père Georgino RAMEAU, spsj.

Visite à Haïti – 2021

Visite du Supérieur général en Haïti

Le Supérieur général, le Père Paul Dossous a réalisé une visite canonique à la Région Sociétaire, Haïti, du 5 janvier au 1er février 2021. Il a été accompagné par le Secrétaire Général, le Père Georgino Rameau, qui l’a rejoint le 11 janvier 2021.

La visite a été consacrée, comme à l’accoutumée, à rencontrer individuellement les confrères, en les visitant sur leurs lieux de mission. En ce sens, des déplacements importants ont dû être effectués pour rejoindre Potteneau (Gonaïves) puis, la maison sociétaire de l’ermitage, Blue Hills, Lory et Bois-de-Lance (Cap-Haïtien). Deux jours après le retour à Port-au-Prince, ce fut le tour de Jacmel (sud-est du pays), les Cayes et la ville d’Aquin. Les paroisses situées à Saint-Roch et à Galette-Chambon, de l’archidiocèse de Port-au-Prince ont reçu également le Supérieur général.

Par ailleurs, ces visites auront permis de sentir le pouls de la réalité socio-politique et économique dans laquelle vit la population haïtienne dans son ensemble, les confrères et les partenaires de la Société des Prêtres de Saint-Jacques, en particulier. Les différentes rencontres avec des personnalités ecclésiales ont apporté des lumières essentielles sur la situation de l’Église, ses combats et ses attentes.

Lors de cette visite canonique, le jeune diacre Amos André Badeau a été ordonné Prêtre par Le Cardinal Chibly Langlois, évêque des Cayes. Le Supérieur général ainsi que le Secrétaire général y ont pris part à côtés de la plupart des confrères dont les Pères Jean Jacques Cabioc’h, le plus âgé du groupe, et le Père Michel Briand, parrain de baptême du nouvel ordonné.

À l’issue de la session régionale, le Père Rosemond Jean-Marie Joseph a été nommé Responsable Régional pour seconder le Supérieur général au niveau du gouvernement de la Région. Il est entouré des Pères Michel Briand (Directeur des Séminaristes) et le Père Jean-Nicaisse MIlien (Missionnaire au Brésil) envoyé en mission en Haïti.

Nous vous invitons à les porter dans vos prières pour qu’ils assument au mieux la charge qui leur est confiée.

Secrétariat général de la Société des Prêtres de Saint-Jacques.

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